Nos représentantes se distinguent au Roy de France

Pour la première fois, les archers de La Flèche au vent se sont déplacés le 1er mai à Vic-sur-Aisne (Aisne) pour le traditionnel rendez-vous du Roy de France non pas pour encourager seulement leur Roy l’après-midi, mais aussi pour soutenir leur Roitelet le matin.

Ils étaient ainsi une dizaine d’Angylois à avoir prévu barnums et repas au moment de prendre la direction des terrains mis à la disposition de la compagnie de Vic-sur-Aisne à Ressons-le-Long.

Dès 9 heures, Marie, notre Roitelet, s’est trouvée confrontée à 42 autres concurrents (un peu moins qu’en 2016).

Elle était toutefois la seule à utiliser un arc droit. Son style pour tenter de toucher l’oiseau accroché en haut d’une perche de 15 m a manifestement séduit, car elle a été encouragée, photographiée et filmée par des spectateurs mais aussi des juges ! Le temps froid et le vent n’ont pas favorisé sa performance, mais elle aura eu le mérite de toucher la perche avec l’une de ses flèches. C’est finalement le Roitelet de Méru, une jeune fille, qui est devenue Roitelet de France avant l’heure du déjeuner.

Après le repas au cours duquel nous avons reçu la visite des amis de la Compagnie d’arc de Doullens, c’était au tour de Margaux de montrer sa détermination.

Les 96 postulants (10 de plus que l’an passé) étaient répartis sur 5 perches avec un oiseau placé à 16 m (2 m plus bas qu’habituellement, en raison des bourrasques de vent et du temps virant à l’orage). Et dès la première flèche de Margaux, tous les regards se sont tournés vers elle.

Sébastien, le Roy de la Compagnie de Doullens

Pas seulement parce qu’elle utilise un arc droit ce qui est peu courant, mais parce qu’elle avait choisi de tirer un genou à terre. Sa technique n’aura pas eu le temps de prouver son efficacité car les 6 finalistes ont émergé du lot dès les premières volées ! Et le sud de l’Oise a confirmé sa suprématie cette année puisque l’oiseau n’ayant pas été touché en finale, le Roy de France a été le premier à s’être qualifié, à savoir celui de Saint-Maximin.